Cela peut paraitre anecdotique mais regardez plutôt la balise titre et l’URL d’une page de la e-boutique de Lacoste :
« sale homme », c’est l’intitulé de la page et donc de la balise <Title> de la page. Balise importante par ailleurs pour le référencement naturel, référencement auquel Lacoste semble avoir définitivement renoncé, c’est en tout cas l’enseignement retenu lorsqu’on observe par ailleurs la construction de l’URL de la page.
Nous vous entendons déjà tous hurler, marketeurs de France, comme quoi une marque aussi prestigieuse que Lacoste n’a que faire du référencement naturel, le référencement payant étant plus seyant.
C’est un point de vue, en tout cas c’est apparemment celui de la direction web marketing de Lacoste qui préfère financer des campagnes d’emailing et de l’e-pub pour promouvoir sa boutique.
Le risque de changer d’avis augmente lorsqu’on consulte le résultat que propose Google pour la requête « polo Lacoste ». En vrac, comme pour les soldes, on retrouve Lacoste mais en référencement payant, des sites figurant parmi les premiers qui dépositionnent la marque, sans parler de sites douteux dignes d’un contrefacteur et le site institutionnel américain (pour une requête exprimée en France...).
Le référencement payant pour du branding s'entend, surtout lorsque les distributeurs d'une marque ont le droit de se positionner sur son nom lors de l'achat de mots clés mais le référencement naturel n'en reste pas moins un levier de visibilité indispensable. La complémentarité des deux leviers doit être optimisée.
Pour rappel, la pertinence et la qualité du champ lexical de la balise titre (<title>) et de l’URL d’une page web contribuent à l’amélioration du référencement naturel de cette dernière.
Adieu Minitel, bonjour internet. Quand l'internet fait des bulles...
Mozaic, www, http, Caramail, Wanadoo, nouvelle économie, Clubic, ces noms ne vous disent rien ? Le discours d’Hourtin non plus ? Il est urgent pour votre culture historique Web de regarder cet excellent reportage en deux parties de Benjamin Rassat diffusé sur 13ème Rue.
(merci à Jérôme de Saint Rémy pour nous avoir transmis le lien des vidéos !)
Ce polar interactif écrit et réalisé par Vincent Ravalec et Lydia Hervel a été tourné au nord de Bordeaux, dans la banlieue des Aubiers. La web-série met en scène des personnages au passé trouble hésitant entre rédemption et argent facile, les 4 héros, Saad, Anna, Djibril et Damien, projetant rien moins que réaliser un casse...
La série porte d’abord sur la préparation de ce casse puis sur l’enquête policière qui s’ensuit, après la disparition de 12 millions d’euros. L’histoire est racontée en temps réel selon 5 points de vue distincts : ceux des personnages mais aussi celui de l’enquête. Ambitieux, le projet d'Arte mise sur une structure narrative originale permettant de rendre l’histoire interactive. Outre les épisodes, plusieurs entrées dans le récit sont ainsi prévues pour le spectateur : les personnages, la chronologie, les lieux, les points de vue… L’internaute est libre de construire son propre récit.
De plus, Addicts s’amuse à mêler étroitement fiction et réalité. Les scènes ont par exemple été tournées dans de vrais appartements de la cité. Mais l’ambiguïté repose surtout sur la construction d’une identité numérique associée à chacun des personnages, leur permettant de s’exprimer et d’agir en dehors des films sur les réseaux sociaux, les sites de rencontre, ou encore sur e-bay… La production souligne que cette activité a déjà commencé (depuis le mois d’octobre). Ces contenus, susceptibles de servir la police lors de son enquête, se renvoient entre eux et peuvent aussi bien constituer de fausses pistes, s’apparenter à des digressions ou révéler des informations clés.
La série, coproduite par Mascaret film (« La journée de la jupe »), a bénéficié d’un budget de 1,2 millions d’euros.
La diffusion des 16 épisodes démarre le 15 novembre jusqu’à fin décembre sur Arte.tv, en partenariat avec Dailymotion qui propose du sponsoring avec un ticket d’entrée à 40K euros.
Selon une étude Médiamétrie, en septembre 2010, plus de 98% des visites des sites Internet sont effectuées depuis des systèmes d’exploitation utilisés sur des ordinateurs (fixes, portables ou netbooks). Mac représente plus de 6% des visites contre moins de 5% en janvier 2010. Windows reste largement majoritaire avec 91% des visites malgré une baisse de 2 points dans les parts d’accès ordinateurs.
Quant aux visites de sites internet effectuées depuis des téléphones mobiles, elles progressent de 52% par rapport à janvier, portées par l’iPhone (+1,2 millions de visites) et Android (+1 million de visites soit 6 fois plus de visites en 8 mois!).
L’iPad représente 0,15% des visites en septembre (+0,08 point par rapport à juin 2010) et l’iPod touch est en légère progression avec 0,13% des visites. Au total, Apple représente plus de 7,2% des visites sur les sites Internet quel que soit le type de provenance (ordinateur, mobile, iPad et iPod touch) contre 6,3% en juin et 5,5% en janvier.
L’humour et l’autodérision dominent une selection Goviral particulièrement cosmopolite ce mois-ci. La France est ainsi encore une fois représentée, et de belle façon avec la campagne Tipp-Ex, aux côtés de l’Egypte, avec un panda terrifiant, la Roumanie, la Hollande ou encore les Philippines, élargissant le spectre anglo-saxon habituellement majoritaire. Nous relevons particulièrement les dispositifs interactifs mis en place pour French Connection, que nous avons eu l’occasion d'évoquer la semaine dernière, et bien sûr la tippexperience.
“A hunter shoots a bear”. Un chasseur tue un ours ? Cela semble bien cruel au premier abord, heureusement, grâce à l’utilisation du Tipp-ex, l’internaute a la possibilité de remplacer le verbe « shoots » par… n’importe quel autre verbe (ou presque) et regarder le film adapté au scénario de son choix. Les vidéos ont été vues plus de 10 millions de fois, avec plus de 36000 abonnés et 20000 commentaires sur la chaîne dédiée tippexperience. Une belle création de l’agence française Buzzman, qui a su anticiper les mots les plus demandés et les exploiter de façon drôle et intelligente (mention spéciale pour « tickles »). Essayez, vous verrez ! Voir aussi la page Facebook http://www.facebook.com/huntershootsabear
Ici, les hôtesses dansent sur du Lady Gaga pour donner les consignes de sécurité. Cebu Pacific airlines, compagnie aérienne philippine, fait mouche avec cette vidéo tournée de façon à laisser penser qu’elle a été réalisée par un amateur, simple passager. Un vrai succès viral avec plus de 8 millions de vues. La version stewards a été diffusée à la suite.
La dernière vague de l’observatoire des réseaux sociaux réalisé par l’Ifop révèle d’abord la forte notoriété dont ils bénéficient pour la plupart d’entre eux auprès des internautes français, et ce quels que soient les publics, qu’il s’agisse par exemple des femmes, des étudiants, des retraités, des cadres ou des ouvriers (population de 18 ans et plus).
Facebook reste en tête avec un taux de notoriété de 94% (-3 points par rapport à janvier 2010), suivi par YouTube à 92% et Copainsdavant.com à 88% (-5 points). Twitter continue sa progression fulgurante, connu désormais par 80% des internautes (+17 points !), un taux toujours décalé par rapport à l’utilisation réelle qui elle n’est que de 7% (contre 5% en janvier).
(Voir à la fin de l'article : un focus sur l'utilisation de Twitter par catégories de population, ainsi que le palmarès complet de la notorité des 32 réseaux testés)
En termes d’utilisation, le classement place Windows Live en tête avec 52% des internautes inscrits (+6 points), suivi de Copainsdavant.com qui se stabilise à la baisse à 46% (-3 points) et Facebook en forte progression avec 43% d’inscrits (+6 points).
L’appartenance aux 10 premiers réseaux sociaux par catégories de population (source : Ifop)
On observe une appartenance nettement plus prononcées pour les hommes aux plates-formes vidéo, 27% des utilisateurs parmi les hommes pour YouTube contre 14% parmi les femmes (respectivement 18% contre 7% pour Dailymotion), un rapport que l’on retrouve pour le réseau professionnel Viadeo (respectivement 13% contre 7%). Cette tendance s’inverse, mais de façon très atténuée, en pour Facebook sur lequel 55% des femmes déclarent posséder un compte contre 48% des hommes. Sans surprise, les 18-24 ans sont surreprésentés avec 77% d’appartenance à Facebook, ce taux montant à 85% pour les étudiants !
De plus, si un large public a été conquis par l’utilisation des réseaux sociaux, il semble qu’un plafond ait été atteint, la marge de progression demeurant dans le nombre de réseaux utilisés au sein de ce public comme le montre les résultats suivants :
78% des internautes se déclarent membres d’au moins un réseau social (77% en 2009)
Un internaute serait en moyenne membre de près de 2,9 réseaux sociaux (1,9 en 2009)
En termes d’audience, notons que plusieurs réseaux sociaux figurent dans le Top 30 des sites les plus visités en France (Médiamétrie//NetRatings, vague de août 2010), en millions de visiteurs uniques par mois :
Mais qu’est-ce qu’une Youtique ? C’est simple, il s’agit d’une boutique sur Youtube. La marque French Connection a ainsi inauguré sa boutique vidéo sur Youtube animée par la journaliste de mode et styliste Louise Roe.
Différents outfits sont présentés en fonctions de besoins particuliers : « que porter à un diner ? », « quels vêtements prévoir pour un week-end ?», «Comment s’habiller au bureau ? »…
Louise Roe tente d’apporter à chacune de ces problématiques cruciales une réponse vestimentaire en présentant des tenues qu’il est possible d’acheter sur le site e-commerce de French Connection en cliquant tout simplement sur les vidéos.
Au royaume-Uni, Orange a lancé sur Twitter une campagne ludique du 4 au 7 octobre 2010 qui consistait à soumettre des tweets qui une fois sélectionnés étaient immédiatement enregistrés et chantés en studio par le trio féminin rétro les "Rockabellas".
Pour la première fois, lors de la grève sncf et ratp du mardi 12 octobre 2010, les usagers vont pouvoir s'exprimer "en direct" des gares et en temps réel, à partir de leur téléphone portable. Un dispositif innovant, baptisé LiveOpinion, va permettre aux mobinautes possédant un Smartphone (iPhone, Blackberry, Mobiles sous Android...) de donner leur opinion sur ce mouvement social, à la sortie de deux gares parisiennes.
Ce sondage est conçu pour recueillir les témoignages "à chaud" des mobinautes arrivés à bon port ou bloqués sur place. Les résultats seront ensuite disponibles "en direct" et en continu le jour même.
Cette initiative inédite est mise en place par OTO Research - l'Institut d'études de Fullsix - et KAIROS - société de marketing mobile - et permettra de connaître en temps réel la réaction des passagers face à cette grève.
Deux dispositifs seront installés à Paris
Gare Saint Lazare, à proximité de la "bulle"
Sur le parvis de la Défense, au niveau du CNIT
Des pancartes seront disposées à l'extérieur des gares invitant les usagers à télécharger une application gratuite permettant de lire les tags 2D, l'application mobiletag. Ils accéderont ensuite à un sondage court leur permettant de donner leur opinion.
Comme la télévision, la radio se voit elle aussi concernée en premier lieu par l’évolution du comportement des auditeurs. Ainsi, l’usage de l’écoute en différé d’émissions déjà diffusées, ou catch-up radio (radio de rattrapage), s’impose progressivement mais de façon certaine, comme le montrent les résultats de la vague d’août 2010 de Médiamétrie (voir ci-dessous). Cet usage concerne les deux modes d’écoute suivants : le podcast et le streaming différé sur le site de la radio. En outre, lorsque les programmes sont écoutés en direct, ils peuvent l’être sur le site web en streaming direct. Ce qui représente évidemment de nouveaux espaces publicitaires pour les annonceurs, que les radios souhaitent valoriser en communiquant sur ces chiffres et en proposant des formats attractifs.
Pour le mois d’août, le téléchargement de podcasts atteint plus de 8 millions en France...
... le groupe Radio France en totalisant plus de 4 millions.
Source : Médiamétrie-eStat
Côté télévision, nous avions évoqué le phénomène de la catch-up TV avec le succès rencontré par M6 Replay. France Télévisions s’est lancée cet été dans la télévision de rattrapage sur sa plateforme Pluzz qui permet de revoir les émissions diffusées sur les chaînes du groupe public dans un délai de 7 jours. Soucieuse de valoriser cet espace, et donc le format pré-roll (annonce publicitaire diffusées avant la vidéo), la régie publicitaire communique sur les chiffres d’audience du site, revendiquant 1,5 million de VU sur son site (visiteurs uniques) et plus de 6 millions de vidéos vues par mois. Les séries caracolent en tête (Plus belle la vie, Foudre, Castle…) avec l’information (JT, 19-20 local…).
Récemment racheté par IBM, Coremetrics, présente un livre blanc sur la mesure de l’efficacité des campagnes marketing dans les réseaux sociaux. Spécialisé dans la mesure et l’analyse d’audience, l’éditeur de solutions de web analytics compte parmi ses principaux concurrents des acteurs comme Omniture (Adobe), Webtrends, AT-Internet Xiti, Médiamétrie estat et bien sûr en gratuit Google Analytics.
L’implémentation de tels outils est absolument nécessaire à tout annonceur en ligne afin de lui permettre d’analyser la performance de ses campagnes publicitaires et ainsi être capable de procéder aux ajustements nécessaires à l’optimisation de ses investissements. Qu’en est-il des médias sociaux, la mesure de leur influence sur le trafic d’un site et son chiffre d’affaires, le cas échéant, repose-t-elle sur les mêmes schémas d’interprétation que les autres canaux du marketing internet ?
Des vidéos hébergées sur des plates-formes comme YouTube et Vimeo à l’intervention sur des sites communautaires en passant par la visibilité (publicitaires ou non) sur Facebook ou l’animation d’un compte sur Twitter, les modes d’interaction et donc d’acquisition apparaissent en effet suffisamment bouleversés pour interroger l’interprétation des KPI’s (Key Performance Indicators) et même l’approche entière de l’analyse.
Comment mesurer la portée d’un dialogue ?
L’une des idées les plus intéressantes développées dans cette présentation est que les réseaux sociaux ne sont pas un canal comme les autres dans la mesure où les actions qui y sont menées n’amènent pas toujours l’internaute prospect ou client à se rendre sur le site, la relation existe hors du site. Un réseau comme Facebook doit donc être considéré comme un espace relationnel et pas seulement un canal d’acquisition, ce qui introduit une notion de trafic indirect (VTR - view-through rate - vs CTR - click-through rate - pour le trafic direct).
Un parallèle est par ailleurs établi entre Twitter et le référencement payant du fait que dans les deux cas l’internaute consulte des informations sur la base de la déclaration de ses centres d’intérêt (en suivant une personne dans un cas, en effectuant une recherche dans l’autre) et que dans les deux cas il n’hésite pas à cliquer lorsqu’il voit un lien correspondant à ses attentes.
Nous relèverons enfin la notion de crédit relatif aux investissements engagés dans les réseaux sociaux pour influencer l’acquisition, la persuasion et la conversion des clients. Concrètement, il s’agit d’opposer au modèle du « dernier clic » un modèle prenant en compte le temps de réflexion des visiteurs pour déterminer l’attribution d’une visite ou d’une conversion… Coremetrics préconise à ce sujet : « un système d’attribution performant proposera les fonctions suivantes :
Encore une fois, ce n’est pas une hirondelle mais une nouvelle fonctionnalité Facebook qui a fait et marqué le printemps 2010. En avril 2010 Facebook a lancé Opengraph. Plus qu’une fonctionnalité, Opengraph est une plateforme qui permet à des sites ou applications mobiles d’obtenir instantanément des informations comportementales au sujet de tout visiteur internaute abonné Facebook. Ainsi, même s’il s’agit d’une première visite, les sites tiers peuvent, sur la base des informations recueillies, proposer des contenus en affinité avec l’internaute ciblé et ce sur la base des données relatives à son profil mais aussi, et surtout, en fonction du champ lexical de ses échanges sur Facebook.
Pour que ces échanges de données aient lieu l’internaute doit avoir sa session Facebook ouverte, ce qui est le cas d’un membre Facebook sur deux pendant son surf. Pour rappel, on estime à 80% la proportion d’internautes français détenant désormais un compte Facebook. Au gré de sa navigation sur des sites tiers, l'internaute maintient aussi le contact avec les membres de son réseau.
Autre avantage, la technologie Opengraph facilite l’emploi de la fonctionnalité « like it » (« j’aime »). Lorsque le visiteur d’un site clique sur le bouton « like it » l’information est automatiquement répercutée sur son wall si sa session Facebook est ouverte. Si tel n’était pas le cas une procédure d’identification simplifiée est alors enclenchée sans qu’une nouvelle fenêtre ne s’ouvre. Les ruptures de navigation et de consultation sont de fait écartées, la passerelle avec Facebook est permanente…
De nouveaux formats Display (e-pub) font ainsi leur apparition, il est désormais possible de proposer sur des sites tiers des contenus publicitaires, des bannières par exemple, en lien avec les centres d’intérêt de l’internaute en faisant surtout apparaître des membres du réseau Facebook du visiteur : « 3 des tes amis aiment ce produit » en relayant leur nom et photo… Les possibilités de personnalisation des contenus proposés en push s’affinent. Au détriment de la protection de la vie privée et des données personnelles ?
Ce mois-ci quelques guest stars, une publicité française (Voyages-Sncf), Google et bien sûr, beaucoup de sport. Nous pouvons ainsi voir Roger Federer en très grande forme réaliser un service étonnant pour Gillette. Jeremie Irons prête quant à lui sa voix pour la bonne cause (écologique) de l’association Heal the Bay. Enfin, nous relèverons dans ce nouveau classement de Goviral la publicité de Google, issue d’une série initiée par la vidéo « Parisian Love ». Ces films relatent des épisodes de vie à travers une recherche sur le moteur, Google appellant les internautes à envoyer leurs propres films selon un scénario simplissime : quelques recherches et un peu de musique (voir la vidéo à la fin de l’article).
Orbit – The Dancer, agence : Electus / DumbDumb / Energy BBDO
Gigantesque succès pour ce film dans lequel Roger Federer réalise une performance incroyable dans une ambiance totalement décontractée. Résultat des courses pour Gillette UK : la publicité, qui intrigue et suscite le doute auprès des internautes, a été visionnée plus de 6,7 millions de fois en moins d’un mois ! Elle a aussi généré plus de 5000 commentaires sur YouTube…
L’histoire d’un sac plastique. Le récit du cycle de sa vie pour lutter contre sa prolifération sur le mode du « mockumentary », pastiche dans le plus pur esprit hollywoodien. L’association californienne de défense de l’environnement Heal the Bay lance ainsi une véritable campagne de sensibilisation auprès du grand public qu’elle appelle à la mobilisation afin de faire pression sur les pouvoirs publics. Visionné plus d’un million de fois. Une réussite ! Un oscar ?
Accueil très personnalisé avec Voyages-SNCF ! Vous n’avez sans doute pas échappé à la diffusion de cette publicité misant sur la surprise de voyageurs au départ ou à l’arrivée sur le quai de la Gare de l’Est. Un seul regret, ne pas avoir été là le jour du tournage. Un beau succès déjà été visionné plus de 700 000 fois en moins de 3 semaines.
Suite à une décision de la Cour de justice de l'Union européenne, Google a actualisé depuis le 4 août 2010 sa politique relative aux marques en Europe et dans la zone de l'AELE (Association européenne de libre échange).
Selon cette nouvelle politique, un annonceur qui fait de la publicité sur Google en Europe pourra sélectionner des marques en tant que mots-clefs pour déclencher ses annonces. Ainsi, par exemple, lors d'une recherche sur la marque d'un fabriquant de téléviseurs, un internaute pourra désormais trouver des annonces pertinentes pour des revendeurs de cette marque, des comparateurs de prix, des vendeurs de produits d'occasion ou encore pour d'autres fabricants de téléviseurs. La politique antérieure de Google en Europe permettait au titulaire d'une marque d'interdire tout usage comme mot-clef par un tiers pour déclencher ses annonces.
Cette évolution aligne la politique de Google en Europe avec celle déjà en place dans la plupart des pays du monde. Les annonceurs peuvent déjà utiliser des marques tierces comme mots-clefs aux États-Unis et au Canada depuis 2004, au Royaume-Uni et en Irlande depuis 2008, et dans de nombreux autres pays depuis mai 2009. Vous trouverez ici la liste complète des pays où cette politique est déjà en vigueur.
Si un titulaire de marque estime qu'une annonce tierce déclenchée par sa marque en Europe induit les consommateurs en erreur quant à l'origine des produits et services mis en avant, il pourra effectuer une réclamation auprès de Google qui la retirera, si cette réclamation est justifiée.
Ces nouvelles règles entreront en vigueur le 14 septembre 2010.
Cette nouvelle politique en matière de marques fait suite à un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne en mars dernier, qui a estimé que Google avait respecté la législation sur les marques en permettant à des annonceurs de sélectionner des marques de tiers comme mots-clefs.
« La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé notre droit d'autoriser les annonceurs à utiliser des mots-clefs correspondant aux marques de tiers », a déclaré Sébastien Badault, directeur de la stratégie commerciale Google France. « Cette évolution nous permet d'harmoniser nos politiques à travers le monde. Les utilisateurs seront les premiers bénéficiaires puisqu'ils verront ainsi plus d'annonces pertinentes lors de leurs recherches sur Google. »
La politique régissant le texte visible des annonces publicitaires de Google reste inchangée. Les annonceurs non-autorisés ne pourront pas utiliser une marque (préalablement identifiée par son titulaire auprès de Google) dans le texte de leur annonce. Le changement de politique ne concerne que l'usage de mots-clefs (pour déclencher l'annonce en réponse à une recherche sur ce mot-clef). La seule exception concerne le Royaume-Uni et l'Irlande, qui mettent actuellement à jour leur politique régissant le texte des annonces. À partir du 14 septembre 2010, certaines catégories d'annonceurs au Royaume-Uni et en Irlande pourront utiliser les marques de tiers dans le texte de leurs annonces, même s'ils n'en sont pas propriétaires ou s'ils ne disposent pas de l'accord explicite du propriétaire des marques en question pour les utiliser. Ces annonceurs englobent notamment les revendeurs, les vendeurs de pièces détachées ou d'accessoires compatibles, ainsi que les sites d'information.
Selon l'Observatoire des Usages Internet (OUI) de Médiamétrie, les internautes s'ouvrent de plus en plus aux sites communautaires et à leur influence, comme s'ils devenaient une pratique média à part entière. Les inscrits sur un site communautaire se connectent plus fréquemment à Internet, veulent surtout rester en contact avec leurs amis et tiennent toujours plus compte des avis des autres internautes.
Un profil qui évolue Au global, plus de 20 millions (20,3 millions) d'internautes sont inscrits sur un site communautaire et plus de 8 millions s'y rendent quotidiennement. Les adeptes des sites communautaires sont toujours plus nombreux : en un an, leur population a augmenté de 4,2 millions de personnes.
Sans grande surprise, ce sont les jeunes qui s'inscrivent le plus sur les sites communautaires. Les moins de 24 ans représentent plus du tiers des inscrits (36,9%) alors qu'ils représentent à peine plus de 25% (26,3%) des internautes. Ce trimestre, les 11-15 ans font une poussée remarquée sur les sites communautaires avec une augmentation de 63% : ils sont plus de 2,1 millions de jeunes adeptes. Moins attendus, les 35-49 ans se font également une place de choix sur les sites communautaires. Ils sont 5 millions à être inscrits, soit 28% de plus en un an.
Spécialiste de la modération, la société Netino vient d’être rachetée par l’un des anciens fondateurs et dirigeants de Directinet, Jérémie Mani.
Interview de Jérémie Mani – Président de Netino, www.netino.fr
Netino est une société spécialisée dans la modération et le filtrage de contenus publiés par les internautes (dits UGC, de l’anglais « User generated content »). Pouvez-vous expliquer en quoi consiste votre activité ?
La modération est un métier spécifique du Web 2.0. Nous sommes là pour vérifier que les contributions des internautes publiées sur les espaces communautaires ou les espaces de dialogue de nos clients respectent leur charte qualité. Concrètement, nous surveillons les commentaires déposés dans la presse, les médias, tout ce qui est forum, blogs, tchats, y compris les tchats mobiles, et tous les types de contribution, images, vidéos, SMS, podcasts,…
Il s’agit notamment de prévenir les contenus à caractère raciste, diffamatoire, prosélyte, la pédophilie, le proxénétisme ou encore les spams. Il faut savoir que sur 100 contributions, 90 à 95 ne poseront aucun problème. Notre souci c’est de faire en sorte que les 5 ou 10% qui restent n’apparaissent jamais pour ne pas dégrader l’image de marque du site internet.
Dans les faits, on distingue deux types de contributions à rejeter. Il y a les internautes qui ne sont pas forcément de mauvaise volonté mais vont s’exprimer comme ils parlent dans la vie, avec des « merde », « putain », etc. La plupart du temps, il suffit de leur expliquer que ce langage n’est pas approprié sur un site de qualité pour qu’ils comprennent et reviennent en adoptant un style moins familier. A côté, il y a ceux qui sont vraiment là pour nuire, soit parce qu’ils n’aiment pas la marque, soit parce qu’ils y voient une tribune pour s’exprimer et jeter leur venin. Ces internautes, nous sommes souvent amenés à les bannir définitivement.
Quels sont les enjeux de la modération pour un site ?
Il y a bien sûr la responsabilité juridique. L’éditeur d’un site est tenu pour responsable légal de tout contenu diffusé sur son site. A partir de là, si un propos susceptible d’être attaqué en justice est publié, c’est cette personne là qui risque d’aller en prison. Notre métier consiste à minimiser ce risque en supprimant très rapidement ou en empêchant l’apparition de ce type de propos.
Deux autres risques existent au-delà de la responsabilité juridique. Il y a d’une part le risque de dégrader l’image de marque, difficile à quantifier. Et d’autre part le risque lié au trafic, à l’audience. Par exemple, des spams pornographiques sur un forum vont fatalement faire partir la majeure partie des internautes venus pour s’informer ou pour discuter. L’idée c’est de garder l’espace le plus « propre » possible, c'est-à-dire nettoyé de tout commentaire inopportun, afin de pouvoir faire en sorte que ceux qui sont là de bonne volonté puissent s’exprimer sans se faire agresser.
Tous les acteurs proposant un espace communautaire sont-ils concernés ?
Coup de semonce pour 4 Square, le réseau social géolocalisé, Facebook gère la géolocalisation de ses membres depuis le 19 août dernier et accompagne cette nouvelle fonctionnalité nommée "Facebook Places" par le lancement d’une application Iphone.
A l’identique du réseau 4 Square, les usagers pourront procéder à un "check in" en entrant dans un lieu (un restaurant, un bar, un magasin) mais surtout ils pourront aussi savoir où sont situés leurs amis aux alentours.
La prise de conscience de Facebook vis-à-vis des données sensibles qu’il permet de révéler évoluant, seul le cercle d’amis direct sera tenu informé par défaut de la localisation d’un usager.
Les marques pourront ainsi à terme mettre en place sur Facebook des campagnes de push en fonction de la localisation de leurs prospects.
Actuellement cette fonctionnalité n'est activée qu'aux USA.
Dans son classement mensuel, Médiamétrie livre les résultats d’une étude des visites sur les sites internet français provenant de mobiles* équipés des systèmes d’exploitation Android et Iphone. En un an, Android décolle avec 28 fois plus de visites, le nombre de visites issues d’un Iphone ayant quand à lui été multiplié par 3.
En juin 2010, pour 100 visites issues d’un Iphone, 23 sont issues d’un Android, en juin 2009, ce rapport était de 3 pour 100 en juin 2009.
Classement des sites français en juillet 2010, en fonction de leur fréquentation
Selon une étude Comscore publiée en juin 2010, plus de 69 millions des possesseurs de smartphones aux USA utilisent des applications mobiles non natives. Parmi celles-ci, celles dédiées aux réseaux sociaux ont enregistré un taux de croissance fulgurant avec 240% d’utilisateurs en plus de 2009 à 2010.
Nombre d'usagers d'applications mobiles aux USA (en millions)
Catégorie de l'application
04/2009*
04/2010*
% variation
Audience totale (+ 13ans)
232
234
1
Applications non natives
54,4
59,6
28
Réseaux sociaux
4,2
14,5
240
Actualités
4,1
9,2
124
Infos Sports
3,5
7,6
113
Comptes bancaires
2,3
4,9
113
Météo
8,5
18,06
111
Infos cinéma
3,2
6,3
93
Cartes/plans
8,7
16,77
93
e-commerce
1,4
2,7
91
partage photos ou vidéos
3,1
5,9
90
Moteur de recherche
5,4
10,3
90
Les mobinautes américains demeurent toutefois de fervents utilisateurs de leur navigateur pour accéder à des services en ligne. Là aussi, les réseaux sociaux remportent la palme du plus fort de croissance sur une période d’un an.
Nombre d'usagers de navigateurs mobiles (en millions)
Catégorie consultée via un navigateur
04/2009
04/2010
% variation
Audience totale (+ 13ans)
232
234
1
Utilisation d'un navigateur
55,5
78,2
31
Réseaux sociaux
15,7
29,83
90
Comptes bancaires
7,8
13,15
69
Encyclopédies, dictionnaires
7,2
12
67
Infos Sports
14
21,5
54
Moteurs de Recherche
23,2
34,91
50
Bourse
3,2
4,8
50
e-commerce
4,9
7,3
47
Actualités
17,9
26
45
Infos cinéma
10,2
14,89
45
Petites annonces
7
10,18
45
Si 20% des américains détenant un smartphone « consomment » les médias sociaux via leur mobile, il est aussi à noter pour le « m-commerce » (e-commerce mobile) le succès croissant de ses applications mobiles, expliquant sans doute le succès d’Ebay visant plus d’1,5 milliards de transactions sur mobiles pour l’année 2010.
La sélection mensuelle de Goviral se révèle particulièrement internationale, et moins axée sur le sport qu’à l’accoutumé. On relèvera notamment un spot pour la promotion de l’Islande, hébergé sur Vimeo, et une nouvelle expérience Mentos-Coca Cola (Zero) ainsi que le 1er épisode d’une série pour Orbit Gum (le film dure plus de 5mn) mettant en scène de vrais acteurs (Jason Bateman, Will Arnett) dans un scénario un peu décalé.
Coup de cœur. Dans ce film, les usagers du métro ont la surprise de découvrir un tobogan installé à côté des escaliers habituels, et peuvent ainsi faire le choix de la vitesse et du "fun", des valeurs ainsi mises en scène comme alternatives à la morosité habituelle. Cette vidéo fait partie d'une trilogie de films créés pour le lancement de la nouvelle Polo GTI de Volkswagen dans l'esprit de la campagne "The fun theory" dont nous vous avions parlé l'année dernière. Lancé en juin, le film a été visionné plus de 1,5 million de fois. L'adresse de la page Facebook est indiquée à la fin : www.facebook.com/volkswagen
Pour le plaisir, le remake de Star Wars (La Guerre des étoiles) avec des images originales mêlant les héros de la saga intergalactique de Georges Lucas avec les héros de la marque (Daft Punk, David Beckham, Snoop Dogg...). Le film publicitaire, lancé à l'occasion de la Coupe du monde de football 2010 a été regardé plus de 4 millions de fois. Il renvoie vers la page Facebook de Adidas Original http://www.facebook.com/adidasoriginals.
Dans la vraie vie, comment gérons-nous nos amis? Qui considérons-nous comme amis? Sur quoi et comment communiquons-nous avec eux et surtout, quelles différences existe-t-il avec la vie sociale en ligne?
Voici quelques éléments de réponse avec cette (riche) présentation réalisée par Paul Adams chercheur en UX (User eXperience) chez Google.
L’audience de Facebook a augmenté de 43% de décembre 2009 à juillet 2010. Certaines pages b2b enregistrent des taux de croissance largement supérieurs :
Facebook et le B2B
Entreprise
Déc. 2009
Juil. 2010
% croissance
followers Twitter
DELL
51183
183554
269 %
+/- 50000
Cisco
24289
74400
206 %
32352
Salesforce
3569
8513
139 %
8933
Sodexo
2069
4194
103 %
8934
Cintas
1156
2260
96 %
534
Gartner
2059
3943
92 %
27765
Hubspot
8046
14123
76 %
38703
Forrester
2593
3726
44%
41092
Ernst&Young
34478
47611
38 %
5548
CDW
753
0
-100%
834
A noter : CDW a suspendu sa page Facebook et pour certaines entreprises, Twitter semble être un vecteur plus pertinent avec un nombre de « followers » supérieur à leur nombre de « fans » sur Facebook. Dans l'ensemble, à l'exception de DELL, la communication de ces entreprises sur Facebook demeure très verticale.
Filiale de Google depuis novembre 2006, Youtube est un des sites les plus populaires au monde avec plus de 2 milliards de visites par jour.
Se présentant comme un site communautaire, Youtube est en fait le deuxième moteur de recherche le plus utilisé dans le monde… après Google, enfin, un dixième des sites internet à travers le monde « encapsulent » et diffusent des vidéos hébergées sur Youtube.
Youtube a mis à disposition des marques une chaine intitulée « Show & Tell » dédiée aux bonnes pratiques et aux exemples des campagnes les plus créatives.
Ainsi, sont présentées notamment les vidéos interactives telles que la présentation de l’agence Boone Oakley (voir ci-dessous) dont la vidéo remplace à 100% leur site internet.
Des exemples de chaines sont aussi présentées telles que celles de Sony Pictures et Gilette.
Les vidéos de marques ayant le plus « buzzé » sont aussi répertoriées notamment la vidéo LEVIS du « gars qui saute dans les jeans » (vidéo présentée comme étant un "UGC" ou "User Generated Content" : contenu généré par un internaute). Cette vidéo a été téléchargée plus de 6,4 millions de fois.
Où sont les internautes américains, que font-ils et que consomment-ils en ligne ? Quels sont les réseaux sociaux, les sites de vidéos, les portails d’information généralistes ou politiques, les sites dédiés à la santé ou au sport les plus visités ? Ou encore, quels sont les sites de e-commerce détenant les meilleurs taux de conversion ?
La compilation proposée par la revue Marketing Charts permet d'envisager ces questions de façon globale au travers de données le plus souvent chiffrées (chiffres de fréquentation, parts de marché,...) regroupées en 35 segments distincts dans les domaines suivants, pour le dernier trimestre (mars, avril, mai 2010) :
Médias, investissements publicitaires (print, télévision, radio) et réseaux sociaux
A découvrir entre autres, le palmarès des réseaux sociaux et celui des meilleurs taux de conversion du e-commerce, l'ensemble des classements étant téléchargeable (lien disponible à la fin de l'article).
Du côté des plates-formes vidéo, Vimeo continue de gagner du terrain aux États-Unis en comptant 300 000 visiteurs uniques mensuels de plus, soit l’une des plus fortes progressions du trimestre. Pour autant, Vimeo ne fait pas partie du top 10 dont le trio de tête est formé par YouTube avec 74,71% de parts de visites, Hulu – 3,4% et bing Videos – 1,98% (source Hitwise).
Top 10 de sites de e-commerce par taux de conversion
La rivalité entre Google et Apple fait rage et la bataille des applications mobiles est lancée.
Pour la création d’applications mobiles, Android est déjà en soi une plateforme ouverte accessible à tous les développeurs sans sas de validation ni d’approbation, contrairement à itunes.
Google va encore plus loin dans l’accessibilité et lance son outil App Inventor. Ce dernier permet à à n’importe qui, après avoir rempli un formulaire d’inscription, de créer ses propres applications Android. Il suffit de combiner des blocs prédéfinis, de les relier à une ressource (image, son, vidéo, …) et voilà !
La vidéo de démonstration ci-après est essentiellement destinée au grand public et montre comment en quelques clics une application personnalisée peut être réalisée.
La qualité du rendu peut laisser songeur mais l’outil en question vise entre autres à fidéliser les « mobinautes ».
Moteur de recherche, régie publicitaire, système d'exploitation mobile, navigateur internet, webmail..., l’étau Google se resserre. Il ne reste plus à l’oligarque en devenir qu’à ajouter à sa palette d’outils un réseau social addictif pour maitriser enfin pleinement le web, ce n’est d’ailleurs pas faute d’avoir essayé notamment avec Google Buzz, échec retentissant et maintenant « Google me » le serpent de mer à l'affût…
« Afin de garantir la cohérence et la lisibilité de la communication gouvernementale et de lutter contre l’actuelle dispersion des moyens, le nombre de sites internet publics, actuellement de plus de 570, sera divisé par 10 d’ici à fin 2012. », peut-on lire dans le rapport présenté par le ministre du budget François Baroin dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Cette seconde phase de la réforme regroupe pas moins de 150 mesures pour la période 2011 à 2013, ces mesures étant articulées autour des engagements principaux suivants : améliorer la qualité des services rendus aux usagers, réduire les dépenses publiques et moderniser la fonction publique.
Selon ce rapport, la France serait passée du 6e au 11e rang dans le classement 2009 de l’e-administration parmi les pays de l’Union Européenne. La volonté de réduire le nombre de sites publics figure parmi un ensemble de 9 mesures issues des conclusions d'une étude menée en amont par le député Franck Riester, s'appuyant sur un groupe d'experts du numérique*. Elles ont été retenues afin de rattraper le retard français et visent à « développer l’administration numérique au services des usagers » (voir la liste ci-après).
Au-delà de la rationalisation du nombre de sites, il s'agit de renforcer les contrôles portant sur leur création mais aussi définir une charte de l’internet de l’Etat afin de simplifier et harmoniser les chartes existantes. Les sites devront être reconnaissables au premier coup d’œil en tant que sites officiels à l’aide d’éléments graphiques communs, avec la volonté de « créer une marque ». L’Etat souhaite encore mettre en place un partenariat avec les principaux sites communautaires afin de créer une communauté d’entraide pour les usagers des services publics.
Les mesures engagées pour développer l’administration numérique au service des usagers
Selon Médiamétrie, le mois de mai a été marqué par Roland Garros, la déclaration d’impôt et la fête des mères, tant en ce qui concerne les plus fortes progressions de mots clés recherchés que l’audience des sites.
Font ainsi partie du top 10 des plus fortes progressions de mots clés enregistrées :
"roland garros",
www.impots.gouv.fr, "impots.gouv.fr", "impot gouv", "impot gouv", "impots.gouv.fr-particuliers", "impots" et "impots.gouv
"interflora"
29,9 millions d’internautes ont effectué des recherches sur des moteurs en mai 2010, chacun d’entre eux ayant réalisé en moyenne 76 requêtes.
Au cours du mois de mai 2010, plus de 36 millions de français âgés de plus de 11 ans se sont connectés à internet soit plus de 10% qu'en mai 2010. Les internautes représentent désormais 67,7% de la population française.
Top 30 des sites les plus visités en France (hors applications internet)
Rang
Site
Visiteurs Uniques
1
Google
34 084 000
2
Facebook
23 831 000
3
MSN/Windows Live
22 273 000
4
Orange
20 435 000
5
YouTube
17 941 000
6
Free
17 456 000
7
Wikipedia
16 857 000
8
PagesJaunes
16 642 000
9
Yahoo!
15 795 000
10
SFR
12 871 000
11
L'Internaute Magazine
12 524 000
12
Microsoft
11 841 000
13
eBay
11 214 000
14
Leboncoin.fr
11 200 000
15
Overblog
10 735 000
16
auFeminin
10 720 000
17
PriceMinister
10 647 000
18
impots.gouv.fr
10 555 000
19
CommentCaMarche
10 497 000
20
La Redoute
9 739 000
21
TF1 / Wat
9 595 000
22
Dailymotion
9 312 000
23
Voila
9 288 000
24
Amazon
9 216 000
25
Meteo France
9 111 000
26
Mappy
8 822 000
27
Blogger
8 666 000
28
ViaMichelin
8 386 000
29
Bing
8 319 000
30
Carrefour
8 267 000
Top 50 des sites supports de publicité (hors applications internet)
La richesse du contenu éditorial d’un site contribue, parmi de nombreux autres critères, à son positionnement dans les moteurs de recherche.
Pour les néophytes, il faut savoir que dans le code même du site, il convient d’intégrer des éléments dont la vocation est de renseigner les moteurs de recherche sur le contenu d’une page web.
Pour rappel, parmi ces éléments « cachés » aux yeux des internautes il y a ce qu’on appelle la balise « Keywords ». Historiquement, son importance a largement été pondérée et elle ne joue désormais qu’un rôle largement secondaire dans le positionnement d’un site. Néanmoins, cette balise doit contenir des mots clés en lien contextuel avec le contenu d’une page. Ces mots clés sont censés aiguiller les moteurs de recherche dans leur sélection, pour visualiser cette balise, il suffit d’ailleurs de faire un clic droit sur une page et de faire afficher la source. Voilà pour la piqure de rappel.
Observer les mots clés glissés dans cette balise peut s’avérer assez révélateur sur les intentions d’un site dans ses efforts de génération de trafic.
Tricheurs, vous avez dit tricheurs ?
On n’est jamais à l’abri de surprise en prenant connaissance du contenu de cette balise. Ainsi, en partant à la découverte de la face cachée d’un article du Figaro (www.lefigaro.fr) intitulé « 70 % des élèves trichent pendant leur scolarité », on peut observer le soin particulier apporté au remplissage de la balise « keywords ». Voici donc la liste de mots clés indiqués par le quotidien en ligne :
«Actualité, actualité France, société, actualité société, société française, éducation, actualité éducation, actualité justice, justice, faits divers, sécurité, actualité sécurité, immigration, violence, polémique, France, 70 % des élèves trichent pendant leur scolarité »
Au vu de cette surprenante sélection, il est dommage que le site www.lefigaro.fr ne nous explique pas plus en détail le lien qu’il fait entre la tricherie à l’école et la sécurité, l’immigration et la violence… Aucun sans doute, peut-être s’agit-il simplement d’attirer discrètement une audience ciblée, sensible à des thèmes porteurs en ces temps agités… Pas vu, pas pris.
Gare à la triche
Il faut savoir, pour ceux qui souhaiteraient glisser à tort des mots clés hors contexte dans la partie cachée de leur site pour attirer une certaine catégorie d’internautes que Google peut sanctionner en théorie ce type de pratique frauduleuse appelée « Spamdexing » ou référencement abusif.
Encore peu utilisé par les annonceurs français, Il est désormais possible d’ajouter des "extensions" à ses campagnes Google Adwords. L’emploi de ces extensions ferait augmenter, selon Google, le taux de clic (par rapport au nombre de publications) des liens commerciaux de 30% à 70% !
Ces extensions permettent par exemple de faire apparaître une icône représentant un plan sous le lien commercial afin que l’internaute puisse localiser, en un clic, le point de vente ou le siège de l’annonceur. Il est également possible de faire apparaître, sous son lien commercial, un symbole représentant un téléphone afin que l’internaute puisse consulter aisément le numéro de téléphone de l’annonceur.
Illustration : l'internaute peut, s'il le souhaite, déployer un plan d'accès intégré à un lien commercial.
Extension "ad sites links"
Afin de mieux orienter l’internaute au cœur même de leurs sites internet, les annonceurs peuvent ajouter pour chaque annonce des "sites links", des liens renvoyant vers des pages cibles particulièrement bien sélectionnées afin d’optimiser son taux de transformation. Voici deux illustrations pour comprendre à quoi ressemble cette extension (observer les liens sous l’annonce principale) :
Illustration : "same day specials", "Birthday Floiwers & gifts", ... sont des liens interne ajoutés par l'annonceur afin de mieux orienter l'internaute.
Lorsqu’un annonceur élabore une campagne de mots clés Google Adwords, il se positionne sur des combinaisons de mots clés pour lesquelles son annonce commerciale (sous forme de liens commerciaux) est censée apparaitre dès que les termes choisis sont utilisés dans les requêtes des internautes sur le moteur de recherche.
Pour affiner son ciblage, un annonceur peut indiquer à Google des mots clés dits « négatifs », à savoir des mots pour lesquels il ne souhaite pas que son annonce commerciale apparaisse s’ils sont combinés avec les mots clés stratégiques sur lesquels il s’est positionné.
Par exemple, une agence de voyages spécialisée dans les séjours haut de gamme au Maroc devrait indiquer à Google les mots clés négatifs « pas cher » ou « discount » afin que son annonce commerciale n’apparaisse pas lorsqu’un internaute saisit comme requête : « voyage Maroc pas cher ».
Le sujet des mots clés négatifs est devenu plus épineux depuis l’arrêt du 19 mai 2010 rendu par la cour d’appel de Paris dans le cadre d’un litige opposant Wonderbox et Smart&Co. En effet, dès qu’une entreprise est mise au courant par un de ses concurrents que ses liens commerciaux apparaissent en combinaison en lien avec son nom ou celui de ses marques déposées, elle est tenue d’inscrire immédiatement ces termes protégés parmi sa liste de mots clés négatifs.
Dans la plupart des cas, la saisie de la justice peut être évitée. Il suffit d’alerter son concurrent et surtout Google, via son interface Adwords qui transmettra alors la procédure à suivre et les justificatifs à fournir pour suspendre la campagne de liens commerciaux d’un concurrent mal… habile.
Pour en savoir plus, consulter la source de cette information : www.legalis.net
Les consommateurs intègrent de plus en plus Internet dans leur préparation d’achat, c’est ce que révèle, entre autres, le 6e baromètre Fevad sur les comportements d’achats multicanaux des internautes.
Surfer pour préparer son achat
8 internautes sur 10 déclarent avoir consulté Internet pour préparer leur achat, que cet achat soit effectué en ligne, en magasin ou sur catalogue (81%, ils étaient 78% en 2009).
Les sites de e-commerce sont les plus consultés pour cette préparation :
66% des internautes recherche des informations sur les fiches produits,
63% des internautes recherchent des avis de consommateurs
Viennent ensuite parmi les sites consultés : les portails et moteurs de recherche (55%), et les comparateurs de prix (55% également)
L’importance de la recommandation en ligne s’intensifie
2 internautes sur 3 donnent leur avis en ligne sur des produits ou services avec les caractéristiques suivantes :
44% ont donné leur avis sur un site marchand
41% ont donné une note sur un site marchand
28% ont donné un avis sur un blog/forum
21% ont donné un avis sur un réseau social
Si les internautes sont de plus en plus nombreux à donner leur avis, l’étude révèle de plus que le panier d’achat d’un consommateur « contributeur » se situe 25% plus élevé que le panier moyen.
De plus, cette étude révèle que la visite d’un site s’effectue parmi les internautes : 55% en raison de la notoriété (ils étaient 51% en 2009) 38% suite à la recommandation d’un proche (ils étaient 35% en 2009)
Aux Etats-Unis, les avocats ont le droit de promouvoir leur prestation et d'en faire la publicité, via du référencement payant par exemple, et ils ne s’en privent pas surtout en période de crise, notamment avec la marée noire dans Golfe du Mexique au large de la Louisiane.
Proverbe américain : « il n’y a pas de petit clic »
Voici ce qui apparait lorsqu’aux Etats-Unis on tape dans les moteurs de recherche les requêtes "bp oil spill claim" ("bp marée noire plainte"), "oil spill sue" ("marée noire poursuite") et "bp law suit" ("bp poursuite judiciaire") :
Les premiers résultats sont les annonces payantes de cabinets d’avocats proposant leurs services pour aider les victimes de la marée noire à poursuivre BP.
Rien n’a été laissé au hasard, ainsi le cabinet Beasley Allen a procédé à une refonte de sa page d’accueil et a même acheté le nom de domaine www.oil-spill.com ("maree-noire.com") pour concevoir un site entièrement dédié à la mise en place d’un recours collectif ("class action") à l’encontre de BP.
Réponse de BP : un site réaménagé et un dispositif 2.0 proche du monologue
Pour la gestion de crise, les équipe BP ne sont pas en reste. Elles ont elles aussi recours à l’achat d’espace dans les moteurs de recherche et tentent de déjouer la stratégie des cabinets d’avocats en se positionnant sur des requêtes similaires telles que "bp oil spill" ("bp marée noire").
Outre la refonte du site pour "informer" en temps réel les internautes, un dispositif 2.0 a été déployé avec une page Facebook, un compte Twitter, une chaine Youtube et un compte Flickr. BP y présente donc sa réponse sa "réponse" à la crise, de façon assez édulcorée en prenant une forte distance avec les origines mêmes de la crise et la façon dont sont présentées les actions s'apparente plus à une description d'une action humanitaire en réaction à une catastrophe naturelle... La communication est essentiellement verticale et le participatif n'y trouve pas sa place.
Pratique anglo-saxonne impensable en France ?
Utiliser le référencement payant pour surfer sur la crise n'est pas un monopole anglo-saxon. Rappelons-nous lors des émeutes de banlieue en 2005 que le référencement payant dans Google avait fait la une des actualités avec l’UMP qui s’était positionnée sur les mots clés "banlieue", "émeutes", "insécurité", soulevant l'indignation générale. Les mots avaient été aussitôt retirés une fois l'affaire révélée. Certaines sociétés d’assurance s’étaient quant à elles positionnées sur la combinaison de mots clés "voiture brulée".
L'observatoire des usages internet de Médiamétrie vient de dévoiler les résultats d'une enquête sur l'usage des vidéos au cœur des réseaux sociaux.
Ainsi, plus de 5,5 millions de personnes qui consultent des vidéos sur internet les ont déjà partagées sur un blog, un réseau social ou un site de partage de vidéo. Ils étaient 3,6 millions au premier trimestre 2009, soit une augmentation de 53% !
Ces partages deviennent de plus en plus fréquents : 2,5 millions d’internautes reçoivent un lien vers une vidéo presque chaque jour, contre 1,5 million en 2009 ; cela correspond à une progression de près de 63% en un an.
Les jeunes de moins de 24 ans sont les plus friands de vidéos sur internet, ils représentent 39% des internautes consommant de la vidéo sur ce média, en progression de 9% entre 2009 et 2010.
Toutefois, d’autres catégories de personnes montent en puissance. Toujours minoritaires par rapport aux hommes, les femmes (41%) y adhèrent de plus en plus (+12%), de même que les 35-49 ans dont 1 sur 4 regarde des vidéos sur internet (+34%). Enfin, les catégories socio-professionnelles supérieures ont très fortement augmenté avec +16% de personnes qui regardent des vidéos sur internet.
Deux site internet permettent de suivre en temps réel les vidéos les plus populaires du web.
Viralvideochart.com indique quotidiennement les vidéos les plus partagées sur la web.
Viralvideos.com donne le top 5 des vidéos les plus consultées sur Youtube, Metacafe, MySpace et Yahoo.
Comment rédiger un communiqué de presse pour les blogueurs ? Il s’agit là d’une question délicate, pas facile de transformer un blogueur en relais d’information... En théorie, l’approche n’est pas si éloignée que celle des journalistes. Il convient de mettre en avant dans les points les plus "communiquants" et surtout de fournir les ingrédients qui permettront au propriétaire d’un blog d’écrire une histoire pour son audience et de transmettre une information pertinente.
Le format du blog permet aussi de proposer des contenus plus interactifs au-delà du simple communiqué de presse, on peut ainsi lui soumettre des contenus enrichis, des vidéos, des animations, des visuels sous forme de diaporama. Il est également possible de l’inviter en tant que beta testeur de façon à ce qu’il puisse relater son expérience… Quelle garantie pour qu’il en parle ? Aucune.
Soigner son approche... et ne rien attendre en retour
Derrière un blogueur se cache aussi souvent un professionnel, comme le sont les journalistes eux aussi. Il est important donc de personnaliser et cibler son approche et surtout de ne jamais exiger de lui une contrepartie. Qui pourrait imaginer aujourd’hui qu’une marque s’adresse à un journaliste de la façon suivante : "nous vous envoyons notre produit pour que vous le testiez et en contrepartie vous écrirez un article sur le sujet" ?
Ces temps là sont révolus et il ne faut pas confondre les articles de presse ou de blog avec une page shopping ! Cette pratique est d’autant plus à éviter de par l’indépendance supposée des blogueurs qui ne sont pas soumis à la pression exercée par le poids de certains budgets publicitaires comme cela pourrait être le cas au sein de certaines rédactions.
Un blogueur n’est pas un internaute timoré, un geek isolé au sein de son désert numérique sautant de joie à chaque fois qu’une marque l’approche et le juge assez digne de lui adresser un communiqué de presse ou un produit à tester.
Lorsqu’on approche un blogueur, tout comme un journaliste, il faut savoir qu’il est libre de parler ou pas du sujet dont on l’a informé. Il sera d’autant plus susceptible de se transformer en relais de communication que cette liberté sera perceptible et avérée.
Contre-exemple
Nous avons été approchés par PriceMinister de la façon la plus malhabile qui soit nous permettant ainsi d’élaborer un cas d’école, un "don’t do" qu’il est intéressant de partager. La transmission du communiqué, au-delà du fond, était déjà fort mal engagée sur la forme, le mail comportant une erreur dans le nom du destinataire… Un mail groupé donc, avec un patronyme erroné a ainsi été envoyé en masse à des blogueurs dont, outre le lien avec le marketing web, la docilité présumée semblait être un critère de sélection.
Annoncer sur Google Adwords, ce n’est pas seulement diffuser des annonces textuelles sur le moteur de recherche. En effet, le réseau de contenu Google permet également de diffuser des annonces sur des sites : presse, blogs, forum,… il s’agit de la publicité contextuelle. Les formats proposés sont variés et pas seulement textuels, intégrant bien sûr des bannières graphiques.
Souhaitant s’affirmer et convaincre les annonceurs sur le terrain de la notoriété, la régie a développé de nouveaux outils. Objectifs : toucher le plus grand nombre d’internautes et garantir la visibilité. Ces fonctionnalités visent ainsi des objectifs de couverture, mieux adaptés à une communication de marque, par opposition à des objectifs de performance (vente, abonnement, inscription,…) terrain sur lequel Google n’a en revanche plus rien à prouver. Quelles sont ces fonctionnalités ?
Limite de fréquence : sorte de "capping", cette option permet de maîtriser la fréquence de diffusion d’une annonce ou d’une campagne auprès d'un internaute, sur le réseau de contenu Google.
Ligne de flottaison : depuis mars 2010, l'annonceur a la possibilité e choisir un affichage sur la zone située au-dessus de la ligne de flottaison. Ce filtre exclut en effet les emplacements non visibles sans défilement du contenu par l’internaute (déterminé en fonction d’un modèle statistique).
Top 1000 : depuis quelques jours, un nouveau filtre a été mis en place permettant désormais de diffuser une annonce uniquement sur les 1000 sites les plus visités du réseau (selon un classement DoubleClick Ad Planner, groupe Google). Il s’agit de l’option « Hors Ad Planner 1000" (dans "Filtres par catégorie"). Attention, une fois ce filtre activé, des sites pertinents seront probablement exclus de la diffusion !
A l’heure où le président fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, s’engage à redoubler d’efforts pour simplifier la gestion des informations privées, l’hégémonie du réseau social ne se dément pas malgré des incidents d’une nouvelle ère : licenciements d’employés en France, au Canada et aux Etats-Unis suite à des propos tenus ou des photos publiées, espionnage en Israël avec le faux profil d’une israélienne aux charmes irrésistibles piloté par le Hezbollah. Facebook n'en demeure pas moins le réseau social numéro un, d’où une forte présence des marques qui s’approprient pour certaines Facebook en créant leur « fan page » ou « business page » ou se contentant, pour d'autres, de leur rôle d’annonceur en achetant de l’espace au CPM (coût pour mille affichages) ou au CPC (coût par clic ou « cost per click »). A noter pour le CPC, la France se situe au 29ème rang mondial avec un CPC moyen à 0,32 $ contre 0,68 et 0,62 respectivement pour le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Les marques remportant le défi de l’adhésion et comptant le plus de fans sont essentiellement issues du secteur alimentaire et de l’industrie textile. Les applications Facebook sont adoptées par des centaines de millions de membres privilégiant les jeux et la mobilité. Chiffres à l’appui, nous vous dévoilons dans cet article le classement des 5 pays dont les internautes utilisent le plus Facebook, les 10 marques les plus populaires et les 10 applications les plus utilisées.
A découvrir sur le site Libstat, dont nous vous avions déjà parlé, des informations sur les navigateurs, les systèmes d'exploitation ou encore les moteurs de recherche les plus utilisés par vos internautes. Des données qu'il convient bien sûr de connaître afin d'optimiser les pages de son site.
Ci-dessous, des statistiques relatives aux résolutions d'écrans des internautes, exprimées en pixels. Selon ces tendances générales, il apparaît que le 16/9e continue de se développer, donc un espace à exploiter sur la largeur. Les résolutions dont la hauteur d'écran est égale ou inférieure à 900 totalisent une part de près de 65%.
Une étude réalisée par Nielsen compare les performances de la publicité vidéo diffusée en ligne aux spots diffusés à la télévision. Selon les résultats de cette étude, menée aux Etats-Unis, Internet obtiendrait de meilleurs résultats que la télévision.
En effet, les taux de mémorisation obtenus sont meilleurs lorsque la publicité est regardée au cours d’un programme visionné en streaming sur Internet que pour le même programme regardé à la télévision. L’écart, d’autant plus important sur les personnes âgées de 13 à 34 ans (dans un panel âgé de 18 à 49 ans), est observé à tous les plans : mémorisation générale, mémorisation de la marque, mémorisation du message, adhésion (voir le schéma ci-dessous) :
D’après l’étude, les spectateurs en ligne seraient plus attentifs au programme qu’ils regardent et donc plus impliqués. Une autre raison serait l’attrait dû à la nouveauté du format. Toutefois, les facteurs principaux expliquant cet écart résident vraisemblablement dans le fait que les pages de publicité en ligne sont à la fois beaucoup plus courtes et difficile à contourner.
Autres conclusions de l’enquête, contre toute attente il s’avère que les spots produits initialement pour la télévision et diffusés en ligne obtiennent de meilleures performances que des spots produits spécifiquement pour Internet.
La combinaison des deux médias représente l’option la plus efficace.
Selon Médiamétrie, le cap des 25 millions de cyberacheteurs aurait été franchi ce 1er trimestre 2010 en France. Plus de 7 internautes sur 10 ont déjà passé une commande en ligne.
Considérée sur une année, la progression du nombre de cyberacheteurs (+15%) est 2 fois plus rapide que celle des internautes (+7%). La plus forte progression observée concerne les acheteurs en ligne de plus de 65 ans (+41%). Au total, la France compte ainsi 3,5 millions de cyberacheteurs de plus qu’il y a un an.
Audience des sites de e-commerce Baromètre trimestriel, 1er trimestre 2010, Médiamétrie NetRatings
Nous vous avions déjà présenté un exemple de chasse au trésor orchestrée sur Twitter par Levi’s Strauss (voir article), toujours dans le même esprit cette fois c’est Jimmy Choo qui se lance dans cette expérience à Londres avec son opération "CatchaChoo" en s’appuyant certes sur Facebook et Twitter mais aussi et surtout, fait nouveau en Europe donc remarquable, sur le réseau Foursquare.
Une représentante de Jimmy Choo arpente ainsi les rues de Londres et à chacune de ses haltes, elle procède à son enregistrement («check-in ») sur Foursquare. La personne qui réussira à la rencontrer remportera ainsi une paire de chaussures Jimmy Choo qu'elle pourra porter fièrement à l'instar de Jennifer Aniston, Hilary Swank et Jennifer Lopez pour ne citer qu'elles.
Foursquare est un réseau social basé essentiellement sur la géolocalisation, ses utilisateurs procèdent à un « check-in » à leur arrivée dans un bar, un restaurant, … Ce réseau a soufflé sa première bougie il y a un peu plus d’un mois et compte déjà plus de 16 millions de « check-in ».
Essor plutôt prometteur pour cette start-up qui pourrait profiter des difficultés de Facebook à intégrer une vraie fonctionnalité de géolocalisation : le numéro un des réseaux sociaux n’a pour l’instant procédé qu’à des essais à des fins purement publicitaires (notamment avec MacDonald’s) sans jamais dépasser le stade du balbutiement.
Après avoir été un réseau social puis une vitrine publicitaire, c’est confirmé Facebook est désormais un site de e-commerce à part entière.
C’est en tout cas l’expérience qui est menée par easyJet qui a créé une page Facebook intitulée "Holiday Planner" constituée uniquement d'une application permettant d’organiser et de booker des vols entre amis sans même se rendre sur le site de la compagnie aérienne.
EasyJet a franchi le pas (fatidique ?) : engagement ou quête d’adhésion ne sont plus à l’ordre du jour, sur les "fan pages" des réseaux sociaux il est question désormais de monnaie trébuchante et de transaction…
Comme chaque mois, Goviral propose son classement des meilleures campagnes vidéo virales. Si les thèmes sportifs dominent ce top 10, on y trouve également une bonne dose de parodie avec la pub Sony d’une part (se moquant de Microsoft) et l’opticien Specsavers qui détourne l’effet Axe (« Lynx effect » à l’étranger). Enfin, en termes de visibilité et de viralité, ces vidéos ont été regardées de près de 200 000 fois à près de 3 millions de fois. Elles sont toutes largement commentées, reprises dans des blogs (les chiffres indiqués vont d’une centaine à un millier de blogs) et relayées sur Twitter (jusqu’à 4900 tweets pour Pedigree).
Natural Gas Belgium. Une idée créative permettant de matérialiser la chaleur a permis à la compagnie de Gaz naturel belge de capter l’attention de près de 200 000 personnes. Le film a été diffusé par plus de 230 blogs en quelques semaines.
Erick Qualman de Socialnomics a mis à jour sa vidéo faisant état de la percée des médias sociaux. La première version avait été visionnée pas moins de deux millions de fois… Intéressant, surprenant, effrayant, sont les adjectifs qui viennent spontanément à l’esprit, il n’en demeure pas moins que cet état des lieux alimente toute réflexion liée à la visibilité et l’engagement d’une marque en ligne. A noter aussi, entre les lignes, cette vidéo est la chronique d’une mort annoncée : celle du marketing de la recherche. D’où l’agitation désespérée de Google Buzz ?
Poussés par notre altruisme légendaire, nous nous sommes efforcés de traduire le contenu de cette vidéo en français pour tous ceux qui maitriseraient encore moins bien que nous la langue de Shakespeare, pardon, de Steve Jobs.
L’usage des médias sociaux n’est-il que le fruit d’un engouement passager ? Ou le plus grand bouleversement depuis la révolution industrielle ?
Le 28 avril dernier, Médiamétrie a révélé l'audience de l'internet en France.
En mars 2010, plus de 28 millions de Français ont effectué des recherches sur des moteurs. Parmi les recherches ayant abouti à la consultation d'au moins une page d'un site internet, 95% proviennent du référencement naturel.
Les mots clés ayant connu la plus forte progression au cours du mois de mars reflètent l'arrivée du printemps :
"Truffaut", "Jardiland", "Catalogue Ikea" font partie du top ten
"carrefour voyage", "Hertz", "maps" trahissent la préparation des week-ends ensoleillés et des vacances d'été
le printemps affole les adolescentes de l'hexagone qui ont sondé les moteurs à la recherche d'informations sur Justin Bieber, le chanteur (pré?) post-pubère
Les futurs bacheliers ne sont pas en reste, "admissions post-bac" ayant enregistré un pic de recherches
Enfin, les "pages blanches" sont elles aussi un des sites ayant fait l'objet de recherches en forte augmentation
Au cours du mois de mars 2010, plus de 35 millions de français agés de plus de 11 ans se sont connectés à internet soit plus de 5% qu'en mars 2009. L'équipement des foyers français en connexion internet à quant à lui augmenté de 10% sur la même période en passant de 16 à 17,6 millions soit plus de 6 foyers sur 10.
Un autre gros plan, cette fois au journal télévisé de TF1 sur Notre-Recherche-Clinique.Fr, un site grand public dédié à la recherche biomédicale et aux essais cliniques, projet qui nous a mobilisés plusieurs mois.
On en fait jamais trop lorsqu'on est fier d'annoncer le lancement d'un projet sur lequel on a travaillé plusieurs mois... A découvrir donc, une présentation au journal télévisé de France 2 du site internet Notre-Recherche-Clinique.Fr un site grand public dédié à la recherche biomédicale et aux essais cliniques.
Un peu d'autopromotion ne fait pas de mal ! A découvrir, la présentation des enjeux de la recherche clinique, une interview du Pr Jaillon... et surtout une visite guidée du site www.notre-recherche-clinique.fr lancé ce matin même.
Si comme nous vous avez écouté les radios nationales et régionales, si comme nous vous suivez à la fois les JT de France 2 et de TF1, si comme nous vous lisez les grands titres de la presse alors vous avez forcément assisté au lancement de l'un des projets auquel nous avons contribué, à savoir le site internet dédié à la recherche biomédicale et aux essais cliniques en France :
En effet, missionnés par le Centre National de Gestion des Produits de Santé*, à l'initiative de ce site, nous sommes intervenus en amont du projet pour :
effectuer un benchmark des bonnes pratiques internet dans le secteur de la santé au niveau international,
rédiger le cahier des charges,
et surtout définir le positionnement, les contenus et les fonctionnalités du site.
Nous avons aussi encadré la production de l'ensemble des contenus éditoriaux, notamment les témoignages vidéo et l’animation pédagogique. Seul regret : ne pas avoir pu piloter l’ergonomie et le graphisme du site afin d’obtenir un résultat plus fidèle à nos prototypes de pages et plus en ligne avec l’ergonomie 2.0 que nous affectionnons particulièrement...
Enjeux et objectifs du site
Quoi qu’il en soit, alors que nous étions les uniques compétiteurs n’étant pas issus du secteur de la santé, notre projet a été retenu car il avait pour parti pris de s’adresser aux patients et à tous les citoyens en général, en adoptant leur point du vue et non celui du médicament comme cela est trop souvent le cas dans la communication santé.
L’enjeu principal de ce projet était de réconcilier le grand public avec les essais cliniques, de l’informer et permettre à des patients ou à des volontaires sains de participer à la recherche biomédicale.
Autre objectif visé : donner un visage à la recherche. Nous avons ainsi décidé de faire témoigner de nombreux acteurs, et en premier lieu des patients, en nous attachant à ne pas couper les passages négatifs des différents témoignages recueillis. Le mot d'ordre était en effet la transparence et la libre parole dont l’écho seul fait parfois trembler l’imaginaire de certains promoteurs.
Il est vrai que nous avions déjà été confrontés à des problématiques similaires de communication web sur des thématiques sensibles, notamment en lien avec le nucléaire.
Une expérience passionnante
Ce projet a pour nous été particulièrement enrichissant. Il nous a en effet permis de découvrir de façon approfondie les problématiques liées à la recherche clinique française, mais aussi les freins rencontrés par les industriels dans leur communication (freins réglementaires mais aussi « culturels »).
Il nous a surtout permis de rencontrer des chercheurs ainsi que d'autres professionnels de santé, sans oublier bien-sûr les patients eux-mêmes que nous avons tenus à mettre au coeur de ce dispositif en ligne. La rencontre de ces acteurs a été passionnante et les récits qu’ils nous ont livrés en « off » montrent bien que leurs intérêts à tous convergent, mais qu’ils peinent à communiquer entre eux…
Elément clé du site, cette animation dont nous avons conçu le scénario, piloté le story-board et suivi la production :
Diffusée sur Dailymotion et Vimeo (à suivre sur YouTube), cette animation comme l'ensemble des témoignages vidéo pourront être partagés et diffusés par les internautes eux-mêmes. Il était en effet essentiel de proposer des contenus socialisables favorisant la viralité.
L'excellent accueil de la presse
Le projet a été particulièrement bien accueilli par les médias, blogs, radios, télévision. Voici un aperçu des retombées presse :
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter. en cliquant ici : contact.
Ce n’est pas vraiment ce que montre une l’étude réalisée par AT Internet Institute portant sur des sites français d’actualité.
Selon cette étude, Facebook génèrait en moyenne 1 visite sur 100 sur ces sites, toutes sources confondues, contre 41 visites sur 100 générées par Google.
Des résultats peu encourageant pour le réseau social, qui compte 17 millions de membres en France, si l’on considère que l’actualité se prête particulièrement au partage et à la diffusion.
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